Ignace, le vieux curé de Chalus, se décide à dire à Lou, que sur les vêtements qu’il portait, lorsque Tristan l’avait trouvé dans les bois, il y avait un blason masqué par de la boue. A la même période un personnage inquiétant cherchait dans la région un enfant perdu. Ignace avait décidé de cacher le fait que Tristan avait recueilli un rejeton, car il pensait que l’homme cherchait l’enfant pour le tuer. Lou, mène son enquête et découvre que le blason est celui des Comtes de Barcelone et qu’un  Sarrazin, portant le même blason est venu mourir près de Chalus à la période où Tristan l’avait trouvé. Il décide de partir faire son enquête à Barcelone. Au même moment à Paris le Roi Robert reçoit une demande de secours d’Ermessende, la Comtesse de Barcelone, contre les Sarrazins qui menacent ses terres depuis le décès du Comte son époux. Le Roi envoie Eudes avec 500 hommes pour secourir les Catalans. Eudes passe par Limoges pour se rendre à Barcelone et il trouve son père et sa mère sur le point de partir pour la même destination. Ils décident de faire route ensemble.
A la même période, le Roi Robert envoit Fulbert, Isabelle et Bjarni au sacre de Knut qui vient de rassembler sur sa tête les couronnes d’Angleterre et du Danemark. Isabelle retrouve son ancien prétendant et le convainc de demander la main d’Emma de Normandie, la veuve du Roi Ethelred d’Angleterre. Sur le chemin du retour, Isabelle annonce aux Normand le projet de mariage de Knut et elle convainc également Emma d’accepter cette demande.
Sur la route de Barcelone, Eudes et ses parents s’arrêtent à Carcassonne et y rencontre deux autres seigneurs en route pour soutenir Ermessende : Roger de Tosny un Normand envoyé par le Duc Richard et Robert de Ruffec, envoyé par le Duc Guillaume d’Aquitaine. Les nouveaux venus font route avec les Limousins et ils ont un premier engagement avec des Maures en train d’assiéger le château de Palafolls. Il libère le seigneur local du siège et font 500 prisonniers Sarrazins qu’ils emmènent à Barcelone. Ces renforts font une entrée triomphale à Barcelone où ils sont reçus par la Comtesse Ermessende. Cette dernière découvre avec Lou, que le seigneur de Chalus n’est autre que le fils que l’on croyait disparu, d’un premier mariage du Comte Borell de Barcelone. Le Comte Raymond de Toulouse ayant organisé l’assassinat de ce fils sur les routes du Limousin. Le Sarrazin qui avait la garde de l’enfant avait cependant réussi à s’enfuir, mortellement blessé et à sauver Lou de ses assassins. Lou se découvre également une sœur, Constance, amie et dame de confiance d’Ermessende. La Comtesse nomme Lou Sénéchal de Catalogne avec charge de défendre la ville contre les Sarrazins. Bientôt Barcelone est assiégé par les troupes de l’Emir de Cordoue et par la flotte de Mussat, l’émir de Sardaigne. Lou organise la résistance, il utilise le feu grégeois contenu dans les navires sarrazins pour enflammer le port de Barcelone et bruler toute la flotte de l’émir Mussat. Il noie les fossés du château, détruisant les beffrois ennemis. Enfin, il fait courir le bruit d’une révolte des Sarrazins d’Afrique du Nord contre Cordoue et finalement les Sarrazins lèvent le siège. Ermassende propose à Lou de rester en Catalogne, mais le Limousin refuse pour regagner ses terres. Robert de Ruffec tombe amoureux de Constance, la sœur de Lou, qu’il épouse à Barcelone et qu’il ramène également en France.
Les Francs de retour à Limoges arrivent juste le jour où Hermine met au monde deux jumeaux Isabelle (dite Tibel) et Jean (dit Tijean). Lou de son côté apprend le décès d’Ignace.  Eudes regagne Paris accompagné d’Adémar de Chabannes qui veut informer le Roi des conduites hérétiques qui se font jour dans son royaume. Raoul Glaber est venu rapporter des propos identiques à Robert, il semble que les meneurs de ces hérésies se trouvent à Orléans. Isabelle est chargée de mener une enquête et elle découvre qu’Etienne, l’ancien confesseur de la Reine et de hauts prélats Orléanais prêchent à l’encontre des dogmes de l’église. Le Roi organise un procès de ces hérétiques qui jusqu’au bûcher, ne renoncent pas à leurs croyances.
Dans le même temps Adémar de Chabannes est venu rencontrer Gauzlin, l’Archevêque de Bourges pour le convaincre de l’apostolicité de Saint Martial. Il est décidé d’organiser un synode pour trancher cette question. Après le bucher des hérétiques d’Orléans, les enfants de Lou sont désabusés à l’égard de leur roi et c’est avec un certain plaisir qu’il accepte la requête d’un Persan, Al Juzjani,  venu les solliciter pour libérer Avicenne retenu prisonnier par l’émir d’Hamadan. Le roi accepte le départ d’Eudes, Bjarni, Isabelle, Jean et Anne pour ce long voyage. Il charge Isabelle d’ambassades auprès de l’empereur Henri II et du Basileus, Basile. Nénad est envoyé par Lou pour accompagner les voyageurs. La première étape des voyageurs se fait à la cour d’Henri II. Isabelle convainc l’empereur d’accepter une entrevue avec le Roi des Francs. Après avoir repris leur chemin, les Limousins sont enlevés par les hommes d’Etienne, le roi de Hongrie, qui imagine que le Roi Robert complote dans son dos avec l’Empereur et le Basileus. Isabelle parvient à convaincre le roi qu’il n’en est rien et les voyageurs sont libérés et peuvent reprendre leur route. Ils arrivent à Constantinople où ils rencontrent Basile. Jean s’aperçoit qu’un complot visant à empoisonner au plomb le Basileus est organisé par Constantin, son frère et par son médecin. En remerciement le Basileus fait escorter les voyageurs jusqu’aux confins de ses terres et de la Perse. Al Juzjani amène ensuite les francs jusqu’à Ispahan, ou les voyageurs se font passer pour des juifs et espèrent convaincre l’émir Ala d’attaquer son voisin, l’émir Sana d’Hamadan, pour libérer Avicenne. Pour amadouer l’émir d’Ispahan, Al Juzjani lui vend Isabelle et Anne pour son Harem. Dans le sérail Isabelle découvre qu’elle est enceinte et Anne se fait passé pour contagieuse, l’émir les revend au marché des esclaves où Al Juzjani les rachète, les restituant à leurs époux. Pendant ce temps-là, Jean découvre la formule du feu Grégeois. Doté de cette arme, l’émir d’Ispahan accepte d’attaquer Hamadhan. Le feu Grégeois vient à bout de la ville d’Hamadhan dont l’émir se réfugie à Farda-Jan, forteresse dans la montagne où il retient Avicenne. Eudes, Bjarni, Nénad et Al-Juzjani parviennent à se glisser dans cette forteresse en se faisant passer pour des soldats de Sana et il délivre Avicenne et s’enfuient, déguisés en derviches.
Les retrouvailles de Jean, Anne et Avicenne, les anciens escoliers du Pape, sont chargées d’émotion. Le médecin Perse accompagne les Francs sur le chemin du retour et ainsi pendant un mois Jean et Avicenne peuvent partager leurs connaissances. Sur la route de retour, Isabelle accouche au milieu des forêts de Germanie d’une petite fille nommée Brunehilde. A leur retour en France, Robert annonce à ses collaborateurs qu’il les a anobli : Eudes et Hermine deviennent Comte et Comtesse de Sens, Bjarni et Isabelle, Comte et Comtesse de Dreux et Jean et Anne, seigneurs de Noisy.
En cette fin d’année 1024 on apprend coup sur coup la mort d’Henri II, l’empereur de Germanie, de Benoit VIII, le pape et ancien ami de Jean et Anne et du Basiléus. Mais la mort frappe également le jeune roi Hugues, le fils de Robert qui meurt du mal du côté, au grand désespoir de Jean qui ne peut rien faire contre ce mal incurable. La mort frappe enfin en Limousin, où Guy décède après avoir à peine entrepris un nouveau pèlerinage vers Jérusalem. Toute la famille de Lou, fait le voyage vers Limoges pour assister aux obsèques de Guy. Alors qu’il visite Chalus, Lou-Leif est également frappé par le mal du côté. Jean tente une opération pour extraire ce qu’il pense être un abcès du ventre. Il découvre dans l’abdomen de l’enfant un organe curieux et enflammé qu’il enlève. Cela sauve Lou-Leif. Cette guérison miraculeuse redonne du baume au cœur à Lou et à toute sa famille, malgré les décès qui ont frappé récemment le monde, la France et même le Limousin.